Projet : PESCARUN
Type d'activité : Pêche
Contact :
CITEB, Magasin no10 - Port Ouest, 97420 Le Port, Île de la Réunion

Chef de projet :
Evgeny ROMANOV
PESCARUN est cofinancé par l'Europe et la Région Réunion
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projet pour la pêche palangrière réunionnaise : expérimentation d’une nouvelle technique de pêche et le marquage d’espadons avec des balises satellitaires. PESCARUN est financé par le Feamp et la Région Réunion.

L’espadon Xiphias gladius est une espèce ciblée par la pêche palangrière artisanale à La Réunion. Le succès de la pêche traditionnelle à la palangre dérivante dépend fortement des conditions environnementales, de l’approvisionnement en appâts et du prix des carburantes. La palangre dérivante est un engin de pêche de plusieurs miles de long avec des interactions sur la faune pélagique très variables. Les prises accessoires (requins, tortues marines…) peuvent faire partie des les captures. Le temps de pêche de cette technique est habituellement long, ce qui expose les captures ciblées à la déprédation par les mammifères marins ou les requins. Cela peut aussi entrainer une dégradation de la qualité de la chair du poisson dans le cas où les captures meurent en début de pêche.

Comment améliorer cette pêche en ciblant mieux l’espadon, en diminuant les captures de prises accessoires et en réduisant les consommations de carburant et d’appâts ?

PESCARUN – un projet ciblant l’étude du comportement de l’espadon et l’expérimentation d’un engin de pêche très peu utilisé à la Réunion pour la pêche d’espadon. 

Objectifs appliqués : 

Augmenter la sélectivité de pêche, réduire les prises accessoires

Améliorer la survie des espèces non-ciblées et la survie après rejet

Diminuer l’effort de pêche et l’impact sur les écosystèmes marins

Économiser des appâts et réduire l’empreinte carbone de la filière (économie de carburant)

Améliorer la qualité du poisson pêché

Diversifier la pratique de pêche (ciblage d’espèces profondes)

Objectifs scientifiques : 

Décrire les habitats de l’espadon (en particularité les habitats de jour)

Etudier le comportement de l’espadon: 

– activité de nuit bien connue mais activité de jour mal connue

– déplacements à méso et macro-échelle

Etudier la connectivité des populations

Modéliser les environnements (données in situ: dérives des bouées en temps réel, température de l’eau, profondeur de la thermocline).

Méthodes : 

La pêche expérimentale :

Pêche avec des bouées en surface de nuit (20 opérations de pêche côtière) + 2 campagnes hauturière de marquage  (20 jours),

Pêche avec des bouées en profondeur de jour (20 opérations de pêche côtière) – pêche profonde jusqu’à 800 m.

Marquage d’espadons :

12 marques miniPATs à poser

Le comportement migratoire de l’espadon local est mal connu. Un seul espadon a été marqué à proximité des côtes Réunionnaises. Les données ont montré que l’espadon s’est dirigé au nord pratiquement en ligne droite jusqu’au contre courant équatorial  La distance de voyage estimé en 69 jours est supérieur à 4300 km soit 48 km par jour.

Analyses des contenus stomacaux :

Quelles espèces sont les proies préférées de l’espadon dans les eaux Réunionnaises ?

 Quelle taille d’appâts est la plus adapté ?

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